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Une semaine bien mitigée, une pincée de neige, un peu
de beau temps et 40 mm de pluie ce dimanche avec +6°.
Ce matin, et cet après midi, enfin une
bonne pluie.
A 14h, 28 mm de d'eau mais presque 40 mm à 20 h, et ça, c'est
bien !
Mercredi dernier, quelques centimètres de neige.
Les météos nous en remettent pour la fin de semaine.
Et
quand elles disent la même chose, c'est fort
probable que cela advienne.
Depuis quelques temps je me suis plongé dans mon
stock de photos argentiques jusqu'en 2003, puis
numériques, dans le but de vous faire une
présentation
de quarante années d'évolution de l'enneigement de
Chapelle des Bois et de la réalisation des pistes de
ski de fond.
Je suis monté de Besançon pour Chapelle le 11
novembre 1977.
Il neigeait depuis le village de Nods, à 710 m
d'altitude, en fin de semaine il y avait 80 cm de
neige fraiche.
elle s'est tassée mais a bien résisté jusqu'à la fin
de l'année.
Il a neigé tout le mois de janvier si bien que je ne
voyais plus les pancartes de 1,80 m de hauteur.
Le 6 mai 78 je montais, avec la petite chenillette,
à la Jaique pour redescendre les poubelles, il
restait 30/40 cm de neige au départ des pistes.
Mais je n'ai jamais revu une saison pareille, et en
fait il y a une énorme variation naturelle qui
masque l'évolution sournoise du climat.
La petite chenillette Kässbohrer était garée devant l'Ami 6
break,
le bus bleu de 21 places nous permettait d'aller
chercher les clients du centre de ski de fond , à la gare de
Morez,
en janvier, c'était du sport pour croiser les voitures.
La dameuse, achetée dans l'été ne comprenait pas le traceur
que j'avais dû fabriquer rapidement en début de ma première
semaine.
Plutôt en février, mars,
il a plu et la neige s'est tassée.
L'arrivée de l'Envolée Nordique se faisait sur les
tennis et le repas au centre école, simple, économique.
Une balade encadré par un
moniteur l'après-midi après des cours de technique
le matin sur le plateau de la Beurrière.
La dameuse ne repassait pas
tous les jours sur chaque piste, pour skier en
alternatif ce n'est pas indispensable,
et elle ne faisait que 60 CV, ne consommait que 8
litres de gaz oïl à l'heure, mais n'avançait qu'à 8
km/h.
Voilà ce que ça donnait dans le village.
Le peigne d'origine de la machine n'était pas bien
fonctionnel, n'était pas articulé et empêchait le bonne
prise des virages.
De plus la piste était mal compactée entre les chenilles et
les bâtons défonçaient.
J'avais donc imaginé et réalisé ce système de rouleau pour
compacter le milieu de la piste.
Voilà le résultat derrière la machine, un panneau traceur
lourdement chargé et la piste était très bonne.
Par contre, après une forte chute de neige la dameuse ne
passait plus dans les virages en montée.
Il fallait décrocher, compacter le virage et raccrocher,
c'était du sport,
mais c'est comme ça que la réputation des pistes de Chapelle
s'est faite.
Ce premier hiver, 77/78, j'étais à mi-temps à la tenue
du bar et l'autre mi-temps au traçage des pistes, à la
conduite du bus,
et à passer des films un soir par semaine.
Mais le contact direct avec les moniteurs et la clientèle
était très motivant,
et puis le fonctionnement se faisait en auto-gestion, c'est
même précisément pour cela que j'étais venu travaillé dans
cette structure.
Remarquez la charge de neige sur les arbres.
Le Chazal derrière le Chalet sport, cette maison n'avait
brûlé que quelques années avant,
mais les murs des vielles maisons sont très fragiles
une fois qu'ils prennent l'eau.
Le mois de janvier en forêt.
Des pistes de rêve...cela a été un atout pour la montée en
puissance du centre de ski de fond
et la notoriété du site.
L'alternatif était bien moins exigent en traçage des pistes
Net, propre, tel a toujours été mon principe.
La suite de l'aventure la semaine prochaine...
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Cette page hebdomadaire est réalisée par Gaby Gresset, Les Campanelles -
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